Par "H" : Quand tu liras cette lettre.(13 juin) Le salaire de la peur(14 juin)
« Quand tu liras cette lettre » … introduction peut optimiste, qui ne présage rien de bon. Sûrement pas une suite comme, « je serai en train de bronzer au bord de la mer de Marmara en attendant que tu me rejoignes », ou encore, « je serai dans le train qui me ramènera vers toi » ou mieux encore, « je m’apprêterai à enfiler le petit coton blanc que tu préfères, pour fêter ton retour».
Ces suites envisagées relèvent du domaine du rêve; car généralement quand on reçoit une lettre qui commence par « quand tu liras cette lettre » il vaut mieux se préparer au pire. Comme je suis d’humeur plutôt joyeuse aujourd’hui, j’ai décidé de ne pas disserter sur « le salaire de la peur » qu’engendrerait la lecture d’une lettre commençant ainsi.
Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville 1953
Le Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot 1953