Par "H" : En effeuillant la marguerite

En effeuillant la marguerite, il avait l’esprit totalement ailleurs : «  Je t’aime, un peu, beaucoup … » Ses doigts  arrachaient avec régularité tout ce qui entourait le cœur.
Puis il revint brusquement à la réalité lorsqu’il reçut une gifle bien sentie. Bonnet, corset, pantalons et jupons avaient atterri à travers champs.
Marguerite totalement nue se tenait devant lui,  protégeant d’une seule main, dans un dernier geste de pudeur, sa nudité dévoilée.

• En effeuillant la marguerite de Marc Allégret 1956

Comments

[premarathon]

Tes références philosophiques me laisseront toujours admirative.

Permets-moi de penser que ce recours dont tu parles n'est certainement jamais sollicité.

De plus sache qu'une femme désireuse de cacher sa nudité peut le faire d'une seule main en se recroquevillant et en s'aidant de son bras.

Bien entendu si elle est particulièrement grande, genre jument, et qu'elle expose son corps avec arrogance jambes écartées et poitrine en avant elle pourrait avoir recours à des mains charitables supplémentaires ...pour l'aider à cacher, ou pas :oops:

H

[delest]

Le type n'a que ce qu'il mérite. Il y a des moments où, pour paraphraser Heidegger, "le cœur du sujet n'a rien à voir avec le cœur de la sujette".



Oserais je une remarque complémentaire, venant de lire que la dame protège sa nudité d'"une seule main" ?

Pensant jusqu'à présent qu'il en fallait trois (et donc toujours prêt à prêter galamment la main manquante, quoique il faille reconnaître, hélas, que ce recours ne soit que fort rarement sollicité), j'en déduis fort logiquement que les femmes ont, décidément, le bras de plus en plus long.....